Mesurez efficacement la fréquentation d'un site, Connaître le nombre de passage chaque jour, Réaliser un sondage sur les déplacements, etc.

Si de nos jours, les raisons qui mènent à la réalisation de telles études sont nombreuses, il n'en demeure pas moins que derrière ce type de comptage dit « automatique », se cache plusieurs intentions. En effet, le recueil de ces données, qu'il soit ponctuel, semi permanent ou permanent, permet avant tout de quantifier les flux de circulation de manière très précise. Connaître les volumes de trafic à un instant donné, est une information utile car cela permet de suivre les variations et donc d'évaluer la régularité à travers le temps.

S'agissant du trafic routier, nous savons par le biais de ces mesures automatiques qu'il ne cesse d'évoluer et engendre des nouvelles habitudes pour les usagers (changement de mode de déplacement, départ avancé ou retour retardé, utilisation de nouveaux itinéraires de contournement, usage de GPS permettant d'éviter les bouchons et de trouver le chemin le plus court en temps de parcours,...). La mise en place de compteurs de trafic routiers mobiles s'avère donc utile et nécessaire pour mesurer de façon automatique ces fluctuations.

A quoi sert le comptage routier automatique et comment fonctionne t'il ?

Le comptage routier dit « automatique » contrairement aux autres comptages (directionnels, manuels ou de stationnement), ne recense que des données brutes de passage. Un boîtier de comptage communement appelé compteur automatique est installé sur l'axe à enquêter afin de collecter tous les mouvements de véhicules, vélos ou piétons, dans un sens comme dans l'autre. Le comptage s'effectue par boucle de comptage composée de deux tubes pneumatiques posés à travers la chaussée (pour les VL, PL et vélos) ou par capteurs (pour les vélos, piétons et cavaliers). L'appareil mesure en instantanée la vitesse de déplacement de l'engin (Vitesse libre ou vitesse pratiquée), comptabilise chaque passage, détermine la catégorie de véhicules et sa longueur, identifie le sens du flux de circulation.

L'extraction de ces données, recueillies sur un ou plusieurs jours, permet ensuite d'établir des valeurs plus globales comme le TMJA (Le Trafic Moyen Journalier Annuel), le TMJO (le Trafic Moyen Journalier Ouvrable), le taux de poids lourds (pct_PL), les heures de pointe, la circulation journalière totale (QT) ou par tranche horaire (Q exprimé en véh./h), le taux d’occupation, la V85 (vitesse en dessous de laquelle circulent 85 % des véhicules en vitesse libre), etc.

La pose ou la dépose du dispositif de comptage nécessite, lorsqu'il s'agit du domaine public, une autorisation préalable sous forme d’une permission de voirie instruite au nom du département, par le service gestionnaire de la route (Obtention en moins de 10 jours généralement). Le matériel est installé en bordure de l'axe à enquêter de façon à ne pas gêner la circulation piétonne ou routière (et ne pas être endommagé) puis ensuite, contrôlé et mis en ordre de marche en moins de 15 minutes sur des routes départementales à faible trafic (il faut compter environ une demi heure sur les routes nationales ou dans certaines agglomérations !). L'autonomie des capteurs est suffisante pour être utilisés sur plusieurs semaines. Le recueil se fait automatiquement sans aucune présence humaine et peut être effectué sur une seule journée ou plus généralement, sur une période de 7 à 14 jours entiers afin de visualiser les flux routiers de circulation durant les weekends. Les données sont ensuite transférées, contrôlées puis synthétisées afin d'être présentées à chaque client au plus vite.

Quel type de comptage automatique peut-on demander ?

En matière de comptage, les attentes sont nombreuses et très variées mais plus généralement, beaucoup de gestionnaires de route ont des besoins très simples comme « effectuer un recensement du trafic journalier ou moyen », « connaitre le trafic d'une route départementale, nationale ou une autoroute ». La fréquentation d'une route et les statistiques du trafic routier sont d'ailleurs les premières raisons. Viennent ensuite des besoins plus précis comme « connaître la vitesse des usagers sur un réseau » ou « mesurer la fréquentation des vélos sur les pistes cyclables d'une commune ».

De manière plus spécifique, l'usage de comptages routiers automatiques peut avoir lieu dans le cadre :

d'une étude de marché (réflexion sur le choix de l'implantation d'une entreprise ou d'une zone commerciale ou artisanale),

d'une étude du trafic routier PL notamment aux abords des zones de restrictions et d'interdictions de circulation des poids-lourds pour des raisons de sécurité (interdictions locales),

d'une étude de « comptage de véhicules Débit/Vitesse » à réaliser avant et après travaux pour déterminer les variations de la circulation,

d'une étude sur la fréquentation touristique d’un site avec un comptage automatique des vélos sur voies cyclables (Canal du midi, ViaRhôna, etc.) ou un comptage automatique des piétons sur un sentier de grande randonnée, sur un pont ou une passerelle (Passerelles himalayennes du lac de Monteynard, Pont du Gard, etc.), dans un parc régional ou national,

etc.

Combien coûte une campagne de comptages automatiques ?

Pour répondre à vos besoins et vous faire parvenir la meilleure offre de prix, nous vous invitons à déposer une demande de devis en ligne précise ou à nous laisser vos coordonnées téléphoniques afin que nous puissions chiffrer le coût ou le prix de la prestation de comptage sur l'un des deux formulaires du site.