Analyser les comportements des automobilistes, Relever les directions empruntées par les usagers, Mesurer les flux montants et descendants ou entrants et sortants en gare ou sur une ligne de bus ou de tramway, etc.

Les études de comptage basiques comme le « comptage de voitures » par tubes pneumatiques ou par boucles électromagnétiques apportent des informations précises et fiables sur les charges de passages d'un axe routier, d'un rond point ou d'une intersection. Ces données sont suffisantes mais malheureusement incomplètes pour recenser par exemple, le parcours emprunté par chaque engin et donc trop imprécises pour en déduire les voies et chemins les plus solliscités ! C'est donc par le biais de la mise en place d'un comptage dit « directionnel » que ces informations vont pouvoir être collectées, mesurées puis étudiées.

En identifiant ou marquant individuellement chaque voiture, poids lourd ou deux roues dans une zone géographique définie complexe ou simple, il sera donc plus facile de relever les trajets de chacun. La superposition de tous ces mouvements donnera une synthèse précise des flux sur chaque voie. La connaissance des directions et axes routiers empruntés peut être très utile dans le cadre de l'étude d'un projet de mobilité urbaine.

A quoi sert le comptage routier directionnel et comment fonctionne t'il ?

Le comptage routier dit « directionnel » se distingue des autres techniques de comptage (automatiques, manuels ou de stationnement) par les données de traçage qu'il collecte, en plus des données quantitatives de passage. Lorsque la visibilité est suffisante, une ou plusieurs caméras fixes ou mobiles comme des drônes, sont positionnés sur la zone à enquêter afin de collecter tous les mouvements de véhicules mais aussi de les identifier individuellement. Si le secteur à sonder est trop vaste ou complexe et ne permet pas le recours à la vidéo (cas notamment d'une végétation masquant les axes routiers, brouillard, ect. ), l'étude sera effectuée par des personnes physiquement, appelées « enquêteurs routiers ». Ces derniers disposeront alors d'appareils d'enregistrement sonores ou électroniques, leur permettant de relever la première partie des chiffres et lettres de chaque plaque d'immatriculation des véhicules. Le recueil de ces données fait toujours l'objet d'une déclaration auprès de la CNIL et d'une autorisation officielle administrative avant même d'être mise en place.

L'ensemble des données est ensuite agrégé et trié via des macros de comptage ou des logiciels de comptage vidéo afin d'en déduire quantitativement toutes les combinaisons de trajets enregistrées lors de l'étude. Il est ensuite possible d'établir par section ou par voie des données de trafic précises ou encore de déterminer les zones de rétention ou de congestion importantes selon les tranches horaires étudiées.

La mise en place de telles études nécessite, au préalable une déclaration auprès des autorités compétentes et d'une autorisation spécifique délivrée par le gestionnaire de la route. Le matériel est alors installé aux abords du secteur à inspecter sur des mâts téléscopiques (pour les caméras) afin d'obtenir la plus grande visibilité possible puis programmé afin d'enregistrer les mouvements aux heures voulues. Lorsque l'enquête nécessite du personnel qualifié, celui ci est positionné environ une heure avant le début de l'enquête sur des zones protégées et en toute sécurité, en dehors de la chaussée. Chaque personne dispose des équipements de protection individuelle. Pour les enquêtes par drône, des autorisations spécifiques sont demandées. Le comptage directionnel se fait en général aux heures de pointe le matin entre 07 et 09h et le soir, entre 17h et 19h ou bien en continu sur un ou plusieurs jours selon les besoins. Dès la fin des opérations de comptage, toutes les enregistrements sont réunis puis traités afin de remettre un plan de synthèse au plus vite. Les délais de livraison de l'étude varient en fonction du nombre de points observés et de la durée de l'enquête.

Quel type de comptage directionnel peut-on demander ?

La gestion des flux est un enjeu majeur pour améliorer l'efficacité d'un dispositif. En matière de circulation routière et notamment des flux directionnels, c'est un élement qui permet d'agir pour plus de sécurité et de fluidité. Un carrefour peut être moins dangereux et plus fluide en modulant en amont ses accès par un réglage des feux tricolores par exemple. Aménager une voie de délestement pour des véhicules tournant à droite est aussi une autre solution lorsque le trafic est saturé à une intersection. Vous l'aurez compris, l'identification des flux routiers par un comptage directionnel est loin d'être négligeable.

De manière plus spécifique, l'usage de comptages routiers directionnels peut avoir lieu dans le cadre :

d'une étude de marché sur la réfection des sens de circulation autours d'une entreprise ou d'une zone commerciale ou artisanale,

d'une étude du trafic routier PL aux abords d'une frontière, etc. pour identifier les trajets empruntés,

d'une étude de « comptage de véhicules » pour mesurer ou constater l'efficacité d'un aménagement routier après travaux,

etc.

Combien coûte une campagne de comptages directionnels ?

Pour répondre à vos besoins et vous faire parvenir la meilleure offre de prix, nous vous invitons à déposer une demande de devis en ligne précise ou à nous laisser vos coordonnées téléphoniques afin que nous puissions chiffrer le coût ou le prix de la prestation de comptage sur l'un des deux formulaires du site.