Mesurer le nombre de places disponibles sur une aire de stationnement, Connaître le taux de rafraîchissement (ou de rotation), Repérer les zones les moins utilisées, Evaluer le respect du stationnement, Contôler les tickets ou abonnements résidentiels, etc.

Les probématiques du stationnement automobile ne sont pas nées de la dernière pluie... En effet, plusieurs enquêtes menées au début des années 2000 auprès des exploitants de parking ou des services tecnniques municipaux, ont démontré que le stationnement est la troisième préoccupation dans la gestion des espaces urbains. Quand on sait que chaque véhicule stationne en moyenne pendant 96 % de sa durée de vie et que depuis plus de 30 ans, le parc automobile ne cesse d'augmenter, il est évident que cela a une incidence sur les conditions de circulation et de stationnement. Connaître l'offre de places sur un parking ou l'usage de ses zones de stationnement s'avère donc très utile pour de multiples raisons.

Si du côté du domaine public et notamment du stationnement résidentiel, les centre-villes tentent par bien des moyens de favoriser la rotation des véhicules pour l'attractivité de leurs commerces et services, tout en limitant l'impact de telles mesures pour les résidents, s'agissant des parkings de zones commerciales ou de magasins, les réponses à apporter face à ces problèmes, peuvent et doivent être anticipées au plus tôt pour éviter de perdre des clients ou d'avoir des places innoccupées (gaspillage) vu les prix du foncier !

A quoi sert le comptage de véhicules dans un parking et comment fonctionne t'il ?

Le comptage routier dit « de stationnement (ou de parking) » contrairement aux autres comptages (automatiques, directionnels ou manuels), comptabilise à la fois le nombre de véhicules présents dans un parking, sur une voie artérielle ou sur une zone de stationnement et recense le durée et le taux de rafraîchissement (nombre de fois où un emplacement est pris sur un temps donné) pour chaque place. Des boîtiers de comptage communement appelé « compteurs parking » sont installés sur l'ensemble de l'aire de stationnement afin de collecter tous les mouvements de véhicules, sur un ou plusieurs jours. Le comptage s'effectue dès lors qu'une modification est détectée par vidéo. L'appareil horodate tous ces flux par séquence afin de déterminer ensuite les temps d'occupation.
Si la zone de stationnement est trop vaste ou trop complexe et ne permet pas le recours à la vidéo (cas notamment d'une végétation masquante, de brouillard, de masques dus à la circulation dynamique des véhicules comme les PL, Bus, ect. ) ou bien si une partie de l'étude porte sur le stationnement licite et illicite, l'étude sera effectuée par des personnes physiquement, appelées « enquêteurs routiers ». Ces derniers disposeront alors d'appareils d'enregistrement sonores ou électroniques, leur permettant de relever la première partie des chiffres et lettres de chaque plaque d'immatriculation des véhicules. Le recueil de ces données fait toujours l'objet d'une déclaration auprès de la CNIL et d'une autorisation officielle administrative avant même d'être mise en place.

Toutes ces données sont recueillies puis traitées informatiquement en comparaison avec une image dite « de référence » afin de définir le taux d'occupation (Taux de places non vaccantes par rapport au total) par tranche horaire et sa moyenne, le nombre de places libres, les emplacements les moins utilisés par les usagers, le temps de stationnement moyen, le nombre de voitures en stationnement licite ou illicite, etc.

La mise en place de tels équipements ne nécessite pas d'autorisation préalable sauf pour le domaine public mais simplement une déclaration auprès de la CNIL pour les images et vidéos collectées. Le matériel est installé sur la zone à enquêter de façon à ne pas gêner la circulation piétonne ou le stationnement (et ne pas être endommagé) puis une image de référence est prise et un contrôle du champ de vision est opéré avant le lancement. Les délais d'installation dépendent du nombre de caméras à disposer et de la surface à observer. L'autonomie des capteurs est suffisante pour être utilisés sur plusieurs semaines. Le recueil se fait automatiquement sans aucune présence humaine et peut être effectué sur une seule journée ou plus généralement, sur une période de 7 jours entiers afin de visualiser les flux de stationnement durant les weekends. Les données sont ensuite transférées, contrôlées puis synthétisées afin d'être présentées à chaque client au plus vite.

Quel type de comptage parking peut-on réaliser ?

La méconnaissance de leurs zones de stationnement incite de plus en plus de communes, d'entreprises ou d'enseignes de magasins, à effectuer ces recensements pour mieux informer les automobilistes, redéfinir les politiques de stationnement, évaluer les usages et les attentes des citoyens ou clients, sécuriser des espaces via des consignes pour les vélos par exemple, ect.

De manière plus spécifique, l'usage de comptages parking peut avoir lieu dans le cadre :

d'une étude de marché (réfection des zones de stationnement sur un quartier, une entreprise ou une zone commerciale ou artisanale,

d'une étude sur les flux et la dangerosité du trafic aux abords de l'aire de stationnement,

d'une étude sur les stationnements licites et llicites,

d'une étude pour connaître les parts modales dans les transports et déterminer les variations sur une période,

d'une étude pour évaluer les heures de pointe d'un accès à un parking afin de redéfinir les heures d'ouverture et de fermeture automatique,

etc.

Combien coûte une campagne de comptages liée au stationnement ?

Pour répondre à vos besoins et vous faire parvenir la meilleure offre de prix, nous vous invitons à déposer une demande de devis en ligne précise ou à nous laisser vos coordonnées téléphoniques afin que nous puissions chiffrer le coût ou le prix de la prestation de comptage sur l'un des deux formulaires du site.